La voie de chemin de fer, 07h00, 25 février 2012, ©Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London
Initialement prévue du 25 février au 17 mai 2020 L’exposition Nocturnes à la Fondation Henry Cartier Bresson présente une sélection inédite d’images prises par l’artiste, à Marseille, à Paris et en Afrique.
La nuit et son mystère voilà le sujet de prédilection de Marie Bovo.
Ce moment qui nous plonge dans les ténèbres quand on est hors de son halo, qui révèle le feu sous la cocotte et parfois le manque d’eau ou d’électricité.
C’est ce champ que la plasticienne nous donne à voir quand ses prises de vues dissèquent les espaces intermédiaires dépeuplés.
Comme ce campement de roms, sur une voie de chemin de fer et à première vue, vidés de ses occupants mais pourtant emplis de leur présence.
Il en est de même au Ghana quand la pénombre laisse entrevoir la charge du foyer dévolu aux femmes et les objets du quotidien abandonnés à la faveur de la nuit.
A Alger aussi les fenêtres des immeubles, à l’air inoccupé apportent malgré les multiples rideaux épais, des traces de vie.
Véritable théoricienne du quotidien, la photographe, entichée de grands formats qu’elle présente systématiquement en série, capture l’intime sous lumière naturelle sans se déparer de la politesse du regard.
Toujours son travail photographique (argentique) ou vidéo est abordé avec délicatesse.
L’exposition réalisée en collaboration avec la galerie Kamel Mennour présente 35 tirages de grand format de 5 séries différentes ainsi que 2 films.
Du 25 février au 23 août
Attention bon plan : la Fondation HCB prolonge jusqu’au mercredi 15 juillet l’offre d’une entrée au tarif réduit (5€) pour visiter les expositions Marie Bovo – Nocturnes- et Marie Franck – Face à face.
Marie Bovo
Nocturne
Fondation Henri Cartier-Bresson
79, rue des Archives, 75003 Paris
Du mardi au dimanche de 11h à 19h
Tel : 01 40 61 50 50
Alger 22h05, le 9 novembre 2013, ©Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London
Cour intérieure, 17 février 2009, ©Marie Bovo
Texte : Katia Barillot
07.07.20