Le top 5 des magasins de vélos dans le Marais

Le Marais comme Paris Centre et le reste de la capitale sont devenus le paradis des cyclistes. Ce n’est pas encore Amsterdam ou Copenhague mais certains axes – la rue de Rivoli, les berges de la Seine – sont des autoroutes pour deux-roues non motorisés.

Au pays du Tour de France, la « petite reine » a retrouvé ses lettres de noblesse. En une décennie, le vélo s’est imposé comme une activité de loisir incontournable. Au grand dam de certains Parisiens et les commerçants qui jugent excessive la politique anti-bagnole de la mairie. Selon eux, elle nuit à l’accessibilité de Paris Centre et à ses commerces.

Dans En roue libre, une anthropologie sentimentale du vélo (Terre Urbaine), David Le Breton décrypte l’engouement pour ce mode de transport qui dépasse largement Paris. « On voit de plus en plus de vélos et de trottinettes, surtout depuis le confinement, note le sociologue. Avant d’être écolo, la démarche est pratique. Ce moyen de locomotion, à raison d’une vitesse moyenne de 15 kilomètres-heure pour le vélo mécanique, offre une mobilité extraordinaire. C’est aussi un bon exercice physique et un formidable antistress. Enfin, on peut stationner partout à condition de posséder d’un bon antivol. »

Le vélo est pratique mais pas sans danger, notamment en raison des automobilistes qui téléphonent au volant ou négligent de mettre leur clignotant. Les cyclistes ignorant du code de la route sont eux aussi problématiques. « Le cycliste doit veiller à la sécurisation de son vélo, rappelle David Le Breton. Il doit avoir au moins une lampe portative pour la nuit et des freins adaptés ».

Quoi qu’il en soit, dans le Marais, le marché du vélo est en pleine expansion comme en témoigne le nombre croissant de magasins qui lui sont dédiés. Voici notre sélection.

Ce magasin ouvert en 2007, avec un atelier de réparation rue Cloche-Perce, propose pléthore de vélos électriques, une quarantaine de modèles, notamment ceux de la marque Moustache. Compter 1 500 euros minimum.

Il y a des cargos familiaux, indispensables pour transporter les enfants, les courses, ou les deux à la fois. Tous les accessoires possibles sont proposés, du casque au panier pour animaux en passant par les antivols U référencés par les assurances (130 euros).
La réparation roue d’une roue est à 18 euros.

Cette boutique décorée dans un esprit librairie a ouvert ses portes en 2023. Disques vinyles et livres remplissent les étagères en bois. Ici, on propose le haut de gamme en matière de vélo électrique avec des mini-batteries intégrées dans le tube de selle.

Il y a trois modèles de vélos, dont deux disponibles en deux tailles. Le modèle mixte est à 2 790 euros. Large choix de paniers, de porte-bagages, de textile, de casques et de gants. Par ailleurs, la draisienne (vélo sans pédales) pour les 2-3 ans a reçu le prix Design Award Innovation 2024.

Dans cette ancienne galerie d’art proche du musée Picasso, on vend des vélos au design japonais, c’est-à-dire minimaliste. Ici, les bicyclettes électriques sont simples et ultralégères : tout est dans la roue arrière, pas de vitesse, pas de batterie amovible, pas de boutons, pas de câbles.

Le gérant a rapporté de ses années passées à Tokyo un amour pour l’épure. Les vélos sont fabriqués à Taïwan et assemblés à Annecy. Deux modèles sont à disposition, avec un cadre en triangle ou avec un cadre ouvert.

Vélo mécanique à partir de 990 euros ; électrique à partir de 2 600 euros. Délai de livraison : deux à trois semaines. Un atelier de réparation se trouve dans l’arrière-boutique. Choix de couleurs : chrome, matcha, kumi, black, et white. Vente de selles en cuir, sonnettes, porte-bagages, casques.

La boutique « Je suis à vélo » se présente judicieusement comme un « metteur en selle ». De fait, c’est le royaume des accessoires pour le vélo de travail depuis 2022. On y trouve des capes de pluie « Le temps des grenouilles » à 84 €, des mitaines Thousand (35 €), des sacoches de bagages Cobags (12), des harnais réfléchissants (15 €), des K-way Rainkiss (79 €) ou encore des sacs banane, de casquettes sous le casque, des sonnettes, des gourdes, des couvre-selles, des antivols.

Dans ce café proche de la Seine fréquenté pas les expats, surtout anglo-saxons, on sert un bon café et on discute de l’art de pédaler. Deux passionnés, l’Américain Christian et Néo-zélandais Paul ont d’abord lancé, en 2006, des visites de Paris à vélo avant d’ouvrir en 2015 cet établissement où l’on peut louer un vélo de course ou de ville : 20 € la demi-journée pour le vélo de ville et 60 € le vélo de course.

Visite guidée de 3 h 30 à 45 €. Et tous les week-ends : virées en vallée de Chevreuse ou au château de Versailles.