« Paris, l’ancienne capitale européenne de l’art, est de retour au sommet » ! Ce n’est pas le Marais Mood qui l’affirme, c’est le New York Times qui l’écrit. Dans un article du 4 mai 2022, le quotidien américain met l’accent sur le quartier du Marais pour expliquer comment la capitale s’est remise en mouvement ces dernières années et comment elle retrouve son pouvoir d’attraction.
« C’est très largement en raison d’une vague d’ouverture de galeries que Paris a retrouvé son énergie d’autrefois », lit-on. Et le journal d’établir un parallèle avec les Années folles, dans les années 1920. Puis, de citer « Paris est une fête », le livre d’Ernest Hemingway publié en 1964.
« Pendant des décennies, Paris donnait l’impression d’être une ville abritant, d’un côté, d’excellents musées mais aussi, de l’autre, des galeries dirigées par des galeristes conservateurs réticents à toute nouveauté », affirme le New York Times. Et ajoute : « Or depuis trois ou quatre ans, les choses changent. » L’auteur de l’article évoquer les galeries de l’avenue Matignon (8e) et de la rive gauche mais s’enthousiasme en premier lieu pour le Marais.
Le journaliste cite la galerie Marguo, récemment installée dans l’ancienne caserne des Minimes (3e). « Paris bouge, explose, c’est « the place to be ». Même les artistes reviennent car ils veulent faire profiter de cette énergie », s’enthousiasme encore le « NYT » qui cite une kyrielle d’autres galeries : Thaddaeus Roppac (7, rue Debelleyme), Pièce Unique, Perrotin et Fitzpatrick Gallery (respectivement au 57, 76 et 123, rue de Turenne) et Galleria Continua (87, rue du Temple). Au 58, rue du Vert-Bois, il est question de la galerie We Do Not Work Alone. Enfin le jouranl mentionne les deux espaces de la Galerie Balice Hertling, au 84, rue des Gravilliers et au 47, rue Montmorency.
Les raisons du nouvel engouement pour la capitale française ? « La ville est devenue beaucoup plus internationale, déclare le galeriste Alexander Hertling cité dans l’article. Paris est devenue une option pour les personnes qui ne parlent pas français. Je ne vais pas dire que tout est parfait mais, pour l’instant, en tout cas, les choses semblent en modernes et les gens, surtout les plus jeunes, sont attirés par la qualité de l’accueil, qui s’est amélioré. »
Autre raison : Berlin n’est plus aussi abordable pour les artistes qu’elle ne l’était dans les années 1990 et 2000 en raison de l’explosion des prix immobiliers dans la capitale allemande. Et avec le Brexit, Londres, de son côté, est sortie des radars. Reste donc Paris. Et, bien sûr, le Marais !
Texte : Axel G
13.05.22