Gisèle débarque rue de Turenne

C’est un fait : le Marais n’a jamais croulé sous les brasseries. Le positionnement choisi par Mickael Franceschini – à la tête de plusieurs autres établissements parisiens – est donc habile. Sa Brasserie Gisèle, inaugurée mi-janvier en lieu et place du restaurant Minimes, rue de Turenne, vient compléter utilement l’offre de restauration du quartier.

Ouverte de 7 heures à minuit, Gisèle, du nom de la grand-mère du patron, coche toutes les cases d’une brasserie : ambiance conviviale, service rapide et continu tout au long de la journée et menu simple. La carte (pas de menu, ni de formule) inclut les classiques français mais aussi des spécialités internationales déjà bien ancrées dans la culture des bistrots parisiens.

Ici, l’œuf mayonnaise, les poireaux vinaigrette et l’os à moelle côtoient le guacamole, le tataki de thon rouge et la salade de poulpe. Le poireau vinaigrette est bien assaisonné ; il est ferme sans être dur ; et il est servi avec quelques noisettes grillées croquantes et des pickles d’oignons qui apportent l’acidité. Plutôt que la soupe à l’oignon, un brin trop diluée, préférer la salade César ou le croque-madame sont parfaits.

La carte comporte tous les classiques de la viande : tartare de bœuf (20 euros), entrecôte 300 grammes (25 euros), saucisse d’Aveyron purée (18 euros) ou encore le filet de bœuf au poivre ou à la béarnaise (30 euros). Il y a aussi des omelettes et des burgers.

En dessert, la maison propose des glaces Berthillon, des tartes tatins, des crèmes brûlées, des crumbles et d’autres choses encore. Le rapport qualité-prix est correct. Et les amateurs de classique ne seront pas déboussolés. Ça tombe bien : c’est précisément ce qu’on attend d’une brasserie.