©Anaïs Costet
Il existe deux Bob Sinclar. Le premier, le plus connu, est un prince des platines, « deejay » international qui met le feu aux nuits Los Angeles, Ibiza ou Rio de Janeiro. C’est également un producteur prolifique, admirateur de Cerrone et Giorgo Moroder et un collectionneur compulsif qui possède 35.000 vinyles. « Mixer » inspiré, il fusionne comme personne hits funk (Get Down Saturday Night ; And the Beat Goes On…) et perles rares groovy pour donner naissance à des albums qui cartonnent.
L’autre s’appelle Christophe Le Friant (son vrai nom). Il est l’enfant du quartier, le Marais, où il possède ses souvenirs, ses amis, ses habitudes. Il connaît les commerçants et ceux-ci le connaissent. Ici, il savoure l’anonymat de « son » village où il trouve la sérénité avant de s’envoler en jet pour les folles nuits de Californie ou de Berlin.
Obsessionnel et addict au son, « Bob Sinclar » (il a emprunté ce pseudo au personnage de Belmondo dans Le Magnifique) a « ambiancé » le confinement avec ses… magnifiques playlists funk-house-disco-afro-french touch pendant 55 jours d’affilée. Qu’il en soit ici remercié. Le Marais Mood l’a rencontré dans son studio parisien. Pro et sympa. Une vedette mais sans la grosse tête.
Texte : Katia Barillot
Vidéo : Anaïs Costet – Instagram
21.09.20