©Anaïs Costet
François Hébel, le directeur de la Fondation Cartier-Bresson a de quoi être satisfait. En déménageant dans le Marais (en provenance du quartier Montparnasse) voilà deux ans, l’institution dédiée à l’homme de « l’instant décisif » a doublé son nombre de visiteurs.
Figure mythique du neuvième art, ce pionnier de la « Street photographie » a révolutionné le genre en établissant un lien entre photographie d’art et journalisme.
Globe-trotter, Henri Cartier-Bresson (1908-2004) est aussi un portraitiste de génie, qu’il s’agisse d’anonymes ou de célébrités comme Giacometti, Sartre, Picasso, Leonor Fini, Henri Matisse, Paul Claudel ou Pierre Bonnard ainsi qu’un témoin de son époque, capturant presque tous les évènements forts de la dernière partie du XXe siècle.
Ancien résistant, ce maître du noir&blanc a révolutionné la technique photographique avec son Leica 50mm et fondé avec Robert Capa la prestigieuse agence photographique Magnum.
Dans un bâtiment flambant neuf de la rue des Archives, la fondation assure la conservation et la présentation de l’œuvre prodigieuse de Cartier-Bresson. Son fonds documentaire comprend près de 50 000 tirages, 200 000 négatifs et planches-contacts, 4 500 lettres et manuscrits.
Un temps aux commandes des Rencontres Photographiques d’Arles, François Hébel nous raconte aussi son Marais.
Texte : Katia Barillot
Vidéo : Anaïs Costet – Instagram
27.10.20