A l’heure où certains mettent la clé sous la porte, voilà qu’apparaît en haut de la rue du Temple le Club 33, une échoppe de barbier.
Aux commandes de cette nouvelle adresse aux murs de pierre avec ses trois postes de travail et son corner de produits capillaires, deux associés.
Marion Perrin et Mikael Ifergan ont ouvert le jour du déconfinement ce lieu chaleureux qui offre des prestations à des prix raisonnables. A partir de 20€ (entretien, volume, coiffage) et ne dépassant jamais 33€ (coupe, taille de barbe, rasage « old fashion »), leur nombre fétiche qui symbolise l’équilibre.
Ces deux jeunes gens ont de nombreuses années d’expérience chez les meilleurs coiffeurs de la capitale. D’ailleurs ils se sont rencontrés chez une pionnière.
Marion a ainsi tenu la prestigieuse antenne de la Barbière de Paris à l’hotel Crillon. Après deux ans passés au Mexique, elle retrouve cet ami et ancien collègue qui songe a lancer son affaire.
Mikael, qui a lui aussi de nombreuses coupes de cheveux, de moustaches et de barbes à son actif, a travaillé en Australie puis à New-York, avant de retrouver la capitale.
« Depuis trois générations nous sommes barbiers et coiffeurs pour hommes dans ma famille paternelle » nous dit-il. « Mon grand-père a commencé au Maroc tandis que mon père a exercé au Canada. Quand il y a quelques mois le local où mon grand-père maternel vendait des bijoux fantaisie s’est libéré, j’ai sauté sur l’occasion pour ouvrir mon propre barber shop. Si au départ je pensais vivre seul l’aventure entrepreneuriale, Marion, a qui j’avais parlé de mon projet, a tout de suite été enthousiaste. Elle m’a conseillé et surtout elle était très contente pour moi. Alors il m’a paru évident de m’associer avec elle ».
Avec un taux de croissance allant jusqu’à 50% chaque année, le marché de la barbe est devenu hyper rentable. On souhaite donc à ce duo de réussir son pari.
Le Club 33
90, rue du Temple, 75003 Paris
Du lundi au samedi de 10h à 20h
Le dimanche et jours fériés de 12h à 20h
Tel : 01 47 07 41 12
Texte : Katia Barillot
Photos : ©Anaïs Costet – Instagram
19.05.20