Claudio Malacarne, Children, Huile sur toile, 50×60 cm

Pourquoi aller à la mer quand on peut la trouver dans le Marais, à la galerie Menouar, rue du Parc-Royal ? Ici, on plonge directement dans le Grand Bleu avec l’œuvre du Malacarne, artiste postimpressionniste du reflet, de la lumière et de l’eau dont le pinceau caresse la surface de la mer.

Claudio Malacarne, La Grotta, Huile sur toile, 80×80 cm

Avec sa série des « baignades », le peintre italien (de Mantoue, non loin de Vérone, pas très loin non plus de Venise) nous jette dans le grand bain. Nous voici en vacances, ou bien, embarqués dans nos souvenirs d’enfances. Ce sont des moments heureux. Les corps se déforment dans les reflets de la piscine et la Méditerranée est transpercée par un soleil brûlant.

Des rires fusent. C’est irrésistible, un brin nostalgique, apaisant aussi. Raison pour laquelle, sans doute, une fois qu’on a trempé dans ce Grand Bleu, on peine à ressortir de la galerie maraisienne – qui est aussi celle de Françoise Nielly, dont les portraits sont de la même veine colorée.

Claudio Malacarne, Orange Motiv, Huile sur toile, 100×100 cm

« L’art de Malacarne relève de la peinture classique, ou plutôt du fauvisme, mais il est aussi contemporain par sa palette chromatique presque fluo qui, d’ailleurs, a été mise au goût du jour par Françoise Nielly », observe la galeriste Rabiaâ Menouar qui travaille avec l’Italien depuis plusieurs années. En prime sont exposées quelques œuvres de ses précédentes séries : des animaux, des paysages, des portraits. Avec toujours la même extraordinaire maîtrise.

Jusqu’au 24 mai 2024.

« Malacarne, l’ombre de la lumière »
Galerie Menouar
16 Rue du Parc Royal, 75003 Paris
Du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h.
Le samedi de 11h à 19h
Le dimanche sur rdv
Tél : 01 48 87 60 90

Claudio Malacarne, Tardo Pomeriggio, Huile sur toile, 100×100 cm

Texte : Axel G

06.05.24