Amami, un restaurant antidépresseur

Voici une adresse réjouissante comme le reflet du soleil sur la mer en été. Aussitôt posé chez Amami, un restaurant à l’élégance sobre, l’on perçoit les accents joyeux du Sud. Et cela, grâce à la cuisine méditerranéenne du maître des lieux, Michael Zouari, exécutée dans les règles de l’art. Tarama, falafels, planchas, poisson grillé, boulettes de bœuf, ratatouille : les recettes sont simples et les proportions justes. C’est bon, authentique, sain, sans esbroufe, parfaitement maîtrisé.

Amami, qui signifie « populaire » ou « simple » en hébreu, s’inspire de la cuisine juive du Maghreb au Moyen Orient mais aussi de l’Europe de l’Est. Pimpée d’épices orientales (zaatar, labneh, sésame, sumac, tahini, paprika, cumin…), les recettes rendent hommage à la grand-mère du chef, auprès de qui ce dernier a appris à booster le moral en tout temps et toute saison par des plats familiaux et généreux.

On se pourlèche d’abord de tapas : tarama aux notes légèrement grillées, assiette de piments rouges qui picotent, chou braisé accompagné d’un tahini pêchu, assiette de falafels, houmous savoureux sans acidité et ni amertume. Arrivent ensuite les patates douces, les tomates agrémentées de persil ou de coriandre, les plats de poisson ou de viande sous forment de boulettes ou préparés en ragoût comme les haricots secs blancs…
Les ingrédients sont frais et la palette gustative variée. Avec ces assiettes, que l’on peut partager, ou pas, les végétariens comme les omnivores sont comblés.