Urban Art Fair au Carreau du Temple

Urban Art Fair 2025 s’apprête à nous bluffer avec les artistes du marché de l’art contemporain liés au graffiti.

Du 24 au 27 avril, le Carreau du Temple se transforme en terrain de jeu géant pour une centaine d’artistes urbains venus des quatre coins de la planète. Au menu : une quarantaine de galeries, dont 25 petits nouveaux, qui déploient leurs plus beaux détours pour séduire collectionneurs et curieux.

Cette année, la foire mise sur un cocktail explosif d’artistes confirmés et de jeunes talents ambitieux. On y croisera aussi bien les incontournables Invader, l’artiste de rue français célèbre pour ses mosaïques de Space Invaders installées dans plus de 79 villes à travers le monde, que Yohei Takahashi, reconnu pour ses peintures murales colorées et ses performances de live painting.

D’autres grands noms, plus familiers, tels que Jérôme Mesnager — connu pour son « Homme en blanc », silhouette emblématique qu’il peint sur les murs du monde entier depuis 1983 — côtoieront des talents émergents comme Zurik, un artiste de graffiti et designer graphique reconnu pour son style dynamique et coloré inspiré du WildStyle, ou Cryptik, qui crée depuis 2008 des œuvres caractéristiques par une calligraphie élaborée mêlant spiritualité et art urbain dans ce qu’il appelle le « Mouvement Cryptique ».

On retrouvera également Hiroshi Mori, artiste japonais connu pour ses œuvres mêlant anime et pop art avec des portraits religieux de la Renaissance, créant ainsi un pont unique entre l’art traditionnel et la culture contemporaine.

L’occasion rêvée de prendre les pouls d’une scène en constante ébullition où les frontières entre la rue et les galeries s’effacent à coups de spray.

Entre les solo shows qui permettent de plonger dans l’univers d’un artiste, les performances live promettant leur lot de surprises, et les installations conçues spécialement pour l’événement, difficile de s’ennuyer.

Les visiteurs, qu’ils soient collectionneurs avertis ou simples curieux, pourront déambuler au milieu d’un joyeux bazar artistique et prendre les pouls d’une scène en constante effervescence. Et pourquoi pas repartir avec une pièce de street art sous le bras ?