Dimanche c’est le deuxième tour d’une élection pour le moins inédite, puisque marquée par la crise sanitaire du Covid-19.
À quelques heures du scrutin, nous avons questionné les candidats en lice pour la mairie de Paris-Centre sur un sujet polémique : la piétonnisation.
Pour Ariel Weil (tête de liste d’Anne Hidalgo) il faut en finir avec l’idée du no parking – no business (pas de place pour garer sa voiture – pas de business). Parce que l’époque de la piétonnisation avec un public de badauds et consommant trop peu pour faire vivre les commerces locaux est révolue.
Mieux Ariel Weil, maire du 4e arrondissement et tête de la liste Paris Centre en commun, considère qu’il faut mettre un frein aux nuisances sonores et à la pollution atmosphérique provoquées par la voiture.
Pour lui, rendre la ville à ses habitants, en multipliant les propositions de mobilités douces, est plus que jamais réclamée par les citadins de toutes les grandes villes du monde.
Tandis que Pacôme Rupin, le candidat de la République en Marche et celui des Républicains, Aurélien Véron, affirment que la piétonnisation avec mesure peut être un atout mais généralisée elle ne fait que déplacer les bouchons, flatter les Parisiens en excluant les banlieusards.
Pour les têtes de liste de Rachida Dati et Agnès Buzyn, piétonnisée à l’excès, Paris deviendrait un centre commercial à ciel ouvert où les petits commerces seraient balayés au profit des grands groupes capables de payer de gros loyers.
Texte : Katia Barillot
Photos : ©Rob Smith
Vidéo : ©Le Marais Mood
26.06.20